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Céret

Céret est une commune française d'environ 7 600 habitants dans le Sud de la France. C'est une des sous-préfectures du département des Pyrénées-Orientales. Ses habitants sont appelés les Cérétans et les Cérétanes.Connue pour son musée d'art moderne, ses cerises et sa tradition tauromachique, la ville dont les premières mentions remontent à 814 fut un lieu de négociation du traité des Pyrénées. Céret est une sous-préfecture du département des Pyrénées-Orientales et appartient à la communauté des communes du Vallespir. La ville est le chef-lieu du canton et de l'arrondissement des mêmes noms.La ville est située dans le Vallespir, dans la vallée du Tech qui borde la ville. Elle s'appuie sur le versant nord des Pyrénées, est dominée au sud par le pic de Garces et Fontfrède et est frontalière de l'Espagne au sud. La Méditerranée est située à 24 km à l'est (vers Argelès-sur-Mer) et le massif du Canigou à 20 km à l'ouest. Les principales villes environnantes sont Perpignan au nord-est, et Figueres au sud-est.La commune est frontalière avec la commune espagnole de Maçanet de Cabrenys à laquelle il est possible d'accéder en voiture grâce à une piste de huit kilomètres menant au col du Puits de la Neige, vers les Salines. Celle-ci passe à côté du Têton des Salines.

Saint Jean Pla de corts

En catalan, le nom de la commune est Sant Joan de Pladecorts. La première mention du village date de 960, sous la forme de Planum de Curtis. Selon une historienne locale, Pla de corts se traduirait par "parc à brebis". En effet, ce territoire était souvent choisi par les bergers en raison de ses grandes plaines et de son eau à profusion.

En 1793, on rencontre le nom écrit sous la forme de Saint Jean Pla de Corps. En 1801, on trouve la graphie actuelle.

Au Moyen-Âge étaient exploitées des mines d'or et d'argent, mais leur localisation est aujourd'hui inconnue.

En 1188, un abbé obtient de Alphonse Ier d'Aragon l'autorisation de construire un château fortifié dans l'enceinte de la paroisse. de Sant Joan Pla de Corts. Celui-ci, après avoir accueilli une famille de Saint-Jean à la tête de la seigneurie, devient la résidence d'été des Rois de Majorque.

Maureillas

Maureillas-las-Illas est une commune de 4 210 hectares, frontalière avec l'Espagne. Le tout constitue un vaste territoire, au relief très accidenté, s'étendant depuis le pic des Salines, dans le Vallespir jusqu'aux Perthus, à l'est du Pic del Priorat, à la limite avec le massif des Albères. Outre les frontières naturelles, les bornes et croix frontières no 554 à 566 fixent les limites entre les deux états. Le pic des Salines, situé sur l'ancien territoire de Las Illas, est le point culminant de Maureillas-las-Illas à 1333 mètres d'altitude. Il marque la limite de commune avec Céret et la frontière entre l'Espagne et la France avec la commune de Maçanet de Cabrenys.

Le Boulou

La ville du Boulou est reliée à Perpignan par la D 900, à Argelès-sur-Mer par la D 618 et à Céret par la D 115. L'autoroute A9 oriente vers Perpignan ou La Jonquera en Espagne. Pour ce qui est des transports urbains, elle est desservie par plusieurs lignes du réseau départemental (vers Perpignan, Céret, Montesquieu-des-Albères et Le Perthus).La commune dispose d'une gare dédiée uniquement au trafic fret.

Les premières mentions du Boulou au Xe siècle révèlent un territoire partagé entre différents maîtres, notamment l'église d'Elne et Minimilla, dame de Saint-Jean-Pla-de-Corts. La localité semble passer au XIe siècle entre les mains des seigneurs de Montesquieu, possession confirmée en 1198 par Pierre II d'Aragon en faveur de Guillem de Montesquieu. À partir du XIVe siècle, la seigneurie revient dans le domaine royal.

À la fin du XVIIe siècle, Bernard de Kennedy, catholique originaire d'Irlande et arrivé en France avec la suite de Jacques II d'Angleterre, s'établit au Boulou et obtient la naturalisation française de la part de Louis XIV. Son petit-fils Côme de Kennedy devient co-seigneur engagiste du Boulou à partir de 1755. Joseph de Kennedy, fils de Côme, est seigneur du Boulou au moment de la Révolution française. Sa maison sert de quartier général au général Antonio Ricardos lors de la première bataille du Boulou gagnée par les Espagnols en 1793. Cela lui vaut d'être guillotiné après un procès expéditif le 2 mai 1794, au lendemain de la deuxième bataille du Boulou, victoire française cette fois-ci.